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Inge Auerbach, Être noble en Russie au XVIe siècle.
Depuis la fin du Moyen Âge, le concept de noblesse se distingue par un système de valeurs, un mode de vie et des signes tels que le blason et le nom. Pour profiter des privilèges inhérents à cet état, il faut prouver son appartenance noble par des chartes, des registres, des arbres généalogiques, des serments solennels de ses pairs. La Moscovie ignore toutes ces procédures. Il y a certes une chevalerie héréditaire, reconnue à l'Ouest. Mais les nobles n'ont pas de liberté personnelle (ils sont holopy du tsar), tout en se situant au-dessus des paysans, pourtant libres. La noblesse se définit par le service, de sorte que la descendance en ligne féminine joue un rôle faible. Ce service est celui d'une personne privée et comme, du point de vue moscovite (ou turc), on ne peut avoir confiance dans celle-ci, le serviteur d'élite aliène sa liberté personnelle. Les privilèges sont liés au rang dans le service, et l'esclavage (holopstvo) n'a rien de honteux. Comme l'élite n'est pas libre, et comme la Moscovie tout entière n'est qu'un gigantesque domaine privé du tsar (au regard par exemple du domaine lithuanien de Kurbskij), des abstractions comme l'État, la Couronne, la Res publica font totalement défaut et les états (Stândestaat) n'émergent pas. Mais l'élite militaire est l'objet d'imitation de la part des administrateurs (d'jaki) et c'est pourquoi il est préférable de parler non pas d'une noblesse mais d'une élite ou, comme Herberstein, d'une « sorte de noblesse » (Art von Adel).

Auerbach berichtet über die Auswanderung von Kurhessen in die USA in den Jahren 1832-1866. Sie benutzte für ihre Untersuchung zeitgenössische Verwaltungsakten und Kirchenbücher aus dem Staatsarchiv Marburg. Die kurhessische Verfassung garantierte den Bürgern u. a. auch die Freiheit der Auswanderung ins Ausland. Wie die Realisierung dieses Verfassungsrechts aussah, wie sich diese Behördenpraxis gegenüber den Auswanderungswilligen gestaltete und welche Motive die kurhessischen Untertanen zur Auswanderung veranlaßten, diese Themen sind Gegenstände von Auerbachs Aufsatz. Einerseits versuchte die Administration eine Massenauswanderung durch Einschränkungen für bestimmte Personengruppen zu verhindern, andererseits benutzte sie die Emigration gezielt als Präventivmittel, um soziale Unruhen zu verhindern. Die Autorin schildert auch die Bemühungen der hessischen Behörden, ihre ehemaligen Untertanen vor betrügerischen Machenschaften mancher Auswanderungsagenten zu bewahren. Die Arbeit enthält reiches statistisches Material und Angaben zu weiterführendem Quellenmaterial. (LZ)